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1904TestutL

 

Fragments from the book Testut L. Traité d'anatomie humaine. T.1. (1904). The selected passages recapitulate the basic information about ligamentum capitis femoris (LCF) anatomy obtained by the beginning of the 20th century. The text is prepared for machine translation using a service built into the blog from Google or your web browser. In some cases, we have added links to quotations about LCF available on our resource, as well as to publications posted on the Internet. 

Quote p. 327

A. Tête. — La tète du fémur, régulièrement arrondie, représente environ les deux tiers d'une sphère. Elle regarde en haut, en dedans et un peu en avant. Sa surface libre, encroûtée de cartilage articulaire, se trouve circonscrite en dehors par deux ou trois lignes courbes appartenant à des circonférences différentes. Un peu au-dessous et en arrière de son centre, cette tête est creusée d'une dépression rugueuse: c’est la fossette du ligament rond, destinée, comme son nom l’indique, à l’insertion du ligament rond de l’articulation coxo-fémorale. Dans cette fossette se voient ordinairement cinq ou six orifices vasculaires, toujours très variables par leur situation et par leurs dimensions. 

Fig. 317. Extrémité supérieure du fémur, vue postero-interne. (droite) 

Fig. 318. Extrémité supérieure du fémur, vue externe. 1, tête, — 2, fossette d'insertion du ligament rond. — 3, grand trochanter, avec… (gauche)


Quote p. 577

a. Tête du fémur. — La tête du fémur, arrondie et lisse, représente environ les deux tiers d’une sphère, dont le rayon serait de 25 millimètres chez l’homme, de 20 millimètres seulement chez la femme. Elle regarde obliquement en haut, en dedans et un peu en avant. A l’union de son tiers inférieur avec ses deux tiers supérieurs, un peu au-dessous de son centre de surface par conséquent, la tête fémorale nous présente une petite dépression rugueuse, parfois arrondie, mais le plus souvent triangulaire ou ovalaire à grand axe antéro-postérieur: c’est la fossette de la tête (fovea capitis des anatomistes allemands), dans laquelle nous verrons s’insérer un ligament intra-articulaire, le ligament rond. Dans le fond de cette fossette s’ouvrent ordinairement un certain nombre de petits orifices, destinés à livrer passage à des vaisseaux, principalement à des veines.

Fig. 525. Membrane obturatrice, vue par sa face antérieure ou exopelvienne. 1, pubis, avec 1', son épine. — 2, ischion. — 3, ilion. — 4, cavité cotyloïde, avec 4', bourrelet cotyloïdien. — 5. capsule de la hanche, réséquée au niveau du bourrelet. — 6, membrane obturatrice, avec 6', un faisceau accessoire, — 7, bandelette sous-pubienne. — 8, canal sous-pubien. — 9, trous occupés par des pelotons adipeux. — 10, trou ischio-pubieu.

 

Fig. 526. Membrane obturatrice, vue par sa face postérieure ou endopelvienne. 1, pubis, avec 1', son épine. — 2, ischion. — 3, ilion. — 4, épine sciatique. — 5, 5', grande et petite échanerures sciatiques. — 6, membrane obturatrice. — 7, canal sous-pubien. — 8, trous occupés par des pelotons adipeux. — 9, grand ligament sacro-sciatique, coupé un peu au-dessus de son insertion à l’ischion, avec 9, son repli falciforme.


Fig. 527. La tête fémorale (côté droit), avec sa collerette capsulaire et le repli pectinéo-fovéal d’AMANTINI. 1. tête fémorale. — 2. capsule articulaire, érignée en bas. — 3. frenula capsulæ. — 4. repli pectinéo-fovéal d’Amantini, soulevé par une sonde cannelée. — 5. paquet adipeux, dans lequel se voit le tronc de deux petites artères qui cheminent dans le repli. — 6. ligament rond. — 7. tendon du muscle psoas iliaque.


Quote p. 578

A l’état frais, la tête fémorale est recouverte dans toute son étendue, la moitié antérieure de la fossette du ligament rond exceptée, par une couche de cartilage hyalin, dont l’épaisseur diminue du centre à la périphérie. Il est à remarquer que cette couche cartilagineuse est plus développée sur la partie supérieure de la tête que sur sa partie inférieure. C’est au-dessus de l’insertion du ligament rond qu’elle présente son maximum d’épaisseur : elle mesure, sur ce point, 2 millimétrés et demi et même 3 millimètres.

Fig. 528. La cavité cotyloïde (côté droit), avec son bourrelet et sa collerette capsulaire. 1, pubis; — 2, ischion. — 3, épine sciatique. — 4, cavité cotyloïde, avec 4', sou arrière-fond. — 5, bourrelet cotyloïdien, avec 5', ligament transverse de 1 acetabulum. — 6, ligament rond. — 7, capsule de l’articulation de la hanche, coupée en travers. — 8, 8', tendon direct et tendon réfléchi du droit antérieur.

 
Quote p. 579-580

Au niveau des trois échancrures ci-dessus décrites sur le sourcil cotyloïdien, le bourrelet fibro-cartilagineux se comporte de la façon suivante : il descend jusqu’au fond des deux échancrures ilio-pubienne et ilio-ischiatique: il les fait disparaître en les comblant. Au niveau de l’échancrure ischio-pubienne, au contraire, il passe à la maniéré d’un pont d’une extrémité à l’autre de cette échancrure et la transforme ainsi en un orifice, moitié osseux, moitié fibreux (orifice ischio-pubien), qui fait communiquer la cavité cotyloïde avec l’extérieur: cette portion libre du bourrelet, jetée au-dessus de 1’échancrure ischio-pubienne (fig. 528, 5'), a reçu le nom de ligament transverse de l’acétabulum. Ainsi formé, l’orifice ischio-pubien est occupé en grande partie par une masse cellulo-graisseuse, qui sert de trait d’union entre le tissu cellulaire péri-cotyloïdien et le paquet graisseux de l’arrière-fond. Il livre passage, en outre, a un certain nombre de vaisseaux (une ou deux artérioles et deux ou trois veinules), destinés au ligament rond et il l’os coxal.

3. Moyens d’union. — Le fémur et l’os coxal sont unis l’un et l’autre par deux ligaments: 1. un ligament périphérique, le ligament capsulaire, qui entoure l’articulation et qui est doublé extérieurement par un certain nombre de faisceaux plus ou moins nettement différenciés, dits faisceaux de renforcement de la capsule; 2. un ligament intra-articulaire, que l’on désigne sous le nom de ligament rond.


Fig. 529. Coupe transversale du cotyle avec son bourrelet. 1, cavité cotyloïde avec son cartilage. — 2, bourrelet cotyloïdien. — 3, capsule articulaire, avec son faisceau de renforcement ischio-capsulaire. — 4, ischion. — 5, tète fémorale.

Quote pp. 584-587

C. Ligament rond. — Le ligament, que l’on désigne très improprement sous le nom de ligament rond, car il est aplati, est une bandelette fibreuse épaisse qui est située dans l'intérieur môme de l’articulation et qui s’étend de la tête fémorale à l’échancrure ischio-pubienne. Sa longueur est de 30 à 35 millimètres; sa largeur mesure 8 à 10 millimètres au niveau de son extrémité fémorale, 14 à 16 millimètres à son extrémité opposée. — Du côté du fémur (fig. 532), il s’insère dans la fossette (fovea capitis) qui se voit sur la tète de cet os. Nous ferons remarquer à ce sujet que cette insertion se fait non pas dans toute l’étendue de la fossette en question, mais à sa partie antérieure seulement; sa partie postérieure, moins profonde, creusée en gouttière, unie et lisse, sert de réceptacle au ligament, mais sans lui donner attache. — Du côté de l’os coxal (fig. 533), l’insertion du ligament rond se fait de la façon suivante: ses fibres moyennes se terminent sur le ligament transverse de l’acétabulum ; ses fibres supérieures se condensent d’ordinaire en un faisceau spécial, dit faisceau pubien (fig. 533, 3), qui vient se fixer sur l’extrémité antérieure de l’échancrure ischio-pubienne; ses fibres inférieures forment de même un faisceau, dit faisceau ischiatique (fig. 533, 4), plus fort que le précédent, qui répond au bord postérieur de l’échancrure et qui se fixe sur ce bord, le plus souvent en dehors de la cavité cotyloïde. Nous ajouterons que la partie interne du ligament donne constamment naissance à des tractus conjonctifs, qui se dirigent vers l’arrière-fond du cotyle et s’y terminent au voisinage de son bord antérieur ou pubien. Ces tractus conjonctifs, recouverts par la synoviale articulaire, forment parfois, comme cela se voit sur la figure 534 (3), un véritable repli membraneux, qui relie le ligament rond à l’arrière-fond. 

Fig. 530. Articulation coxo-fémorale, vue antérieure (cavité articulaire injectée au suif). A, épine du pubis. — B, ischion. — C, ilion (épine iliaque antéro-supurieure). — D, grand trochanter. — E, petit trochanter. 1, capsule articulaire. — 2. ligament de Berlin, avec: 2', son faisceau supérieur ou ilio-prétrochantérien ; 2", sou faisceau inférieur ou ilio-prétrochantinien. — 3, ligament pubo-fémoral, avec 3', bandelette sous-pubienne. — 4, 4', tendon direct et tendon réfléchi du droit antérieur de la cuisse. — 5, petit fessier, érigné en dehors. — 6, bourse séreuse du petit fessier. — 7, bourse séreuse du psoas-iliaque. — 8, membrane obturatrice. — 9, canal sous-pubien.

 

Fig. 531. Articulation coxo-fémorale, vue postérieure (cavité articulaire injectée au suif). A, branche horizontalo du pubis. — B, ischion. — C, ilion. — D, épine sciatique. — E, grand trochanter. 1, capsule articulaire, avec 1', zone orbiculaire ou ligament annulaire de Weber. — 2, faisceau de renforcement ischio-fémoral. — 3, faisceau fibreux, se confondant en avant avec le tendon du petit fessier et s’éparpillant en arrière, sur la partie postéro-supérieure de la capsule. — 4, bourrelet semi-annulaire, formé par la synoviale. — 5, tendon réfléchi du droit antérieur de la cuisse. — 6, carré crural, érigné en dehors. — 7, tendon du psoas-iliaque, inséré sur le petit trochanter.

 

Fig. 532. Mode d’insertion du ligament rond sur la tête fémorale. 1, tête femorale. — 2, ligament rond, érigné en avant, pour montrer. 3, la partie de la fossette sur laquelle repose le ligament sans y prendre insertion.

Le ligament rond présente, dans son développement, des variations individuelles fort étendues. Très fort chez certains sujets, il est, chez d’autres, extrêmement faible. Il se réduit parfois a un simple repli synovial emprisonnant quelques tractus conjonctifs et, dans certains cas, disparaît d’une façon complète (Palleta). L’un de nous en à observé (mai 1895) un exemple très net chez un adulte de trente-cinq à quarante ans. L’anomalie était bilatérale; malgré l’absence du ligament rond, la fossette fémorale et l’arrière-fond de la cavité cotyloïde étaient parfaitement marqués: ils étaient comblés par des parties molles cellulo-graisseuses, sur lesquelles s’étalait la synoviale. On sait que, parmi les anthropoïdes, le ligament rond fait défaut chez l’orang, exception d’autant plus remarquable que ce ligament est constant chez le gorille, le gibbon et le chimpanzé.

Quand il est bien développé, sa force de résistance est considérable. Gills, qui l’a étudié sur de nombreux sujets, est arrivé, comme moyennes, aux chiffres suivants: chez le nouveau-né, il supporte de 7 à 8 kilogrammes; chez l’adulte, de 30 à 45 kilogrammes; enfin, si on fixe les deux fémurs entre les mors d’un étau, et si l’on cherche alors à rompre les deux ligaments à la fois en agissant sur le bassin, on n’arrive à cette rupture qu’avec des tractions variant de 60 à 70 kilogrammes.

Sa signification. — Le ligament rond a été considéré pendant longtemps comme ayant pour destination de limiter certains mouvements de la caisse: pour les uns, les mouvements d’adduction; pour d’autres, les mouvements de flexion avec rotation en dehors. Dès 1844, Sappey, dont l’opinion à cet égard est devenue classique, en a fait un porte-vaisseaux, je veux dire une sorte de gaine protectrice pour les vaisseaux qui se rendent à la tète fémorale. Welcker, en 1875, l’a comparé à son tour à une espèce de balai chargé d’étendre la synovie sur les surfaces articulaires, par le frottement qu’il exerce contre ces dernières. Enfin, dans ces dernières années, le ligament rond est devenu pour Tillaux un ligament d’arrêt, s’opposant à ce que la tète fémorale vienne peser par son sommet sur le fond de la cavité cotyloïde et nous donnant l’explication de ce fait pathologique, qu’un choc porté directement sur le grand trochanter amène la fracture du col, plutôt que le défoncement de la paroi, pourtant si mince, de la cavité cotyloïde.

Que le ligament rond, quand il est bien développé, remplisse réellement ces différentes attributions, c’est possible, quoique discutable. Mais soutenir que c'est là sa véritable signification morphologique, soutenir qu’il a été placé dans la position qu’il occupe par une nature sage et prévoyante pour y remplir les fonctions qu’on lui prête, n’est-ce pas s’incliner une fois encore devant cette vieille théorie des causes finales, dont on a tant abusé en morphologie humaine et qu’il serait grand temps de reléguer dans l’oubli!

L’anatomie comparée, qu’on ne saurait jamais consulter assez quand il s’agit d’établir la signification d’une formation anatomique quelconque, nous apprend que, chez quelques vertébrés inférieurs, le prétendu ligament rond, au lieu de rester caché dans la cavité articulaire, sort de cette cavité et présenta alors des rapports plus ou moins intimes avec un muscle à insertion pubienne qui est l’homologue de notre pectiné. C’est ainsi que chez le cheval (Sutton), nous voyons le ligament rond se diviser en deux faiseaux: l’un qui reste caché dans l’intérieur de l’article, l’autre qui s’extériorise (qu’on me permette cette expression), pour venir se terminer sur l’extremité pubienne de la ligne blanche; c’est de ce dernier faisceau que se détacho le pectiné. Chez le sphénodon et chez quelques oiseaux, notamment chez l’autruche (Sutton), le ligament rond se continue directement avec ce dernier muscle (fig. 535), lequel s’insère ainsi sur la tête fémorale. Nous voilà donc bien fixes maintenant sur la signification réelle du ligament rond chez les mammifères supérieurs et chez l’homme: c’est tout simplement un reste de tendon, qui s’est séparé de son muscle dans le cours du développement phylogénique.

Une pareille interprétation, qui fait du ligament rond un organe atrophié, un organe rudimentaire, un organe sans fonction, nous explique du même coup les variations individuelles, si nombreuses, que nous présente ce ligament.

Tout récemment (1892), Moser a été amené, à la suite de nombreuses recherches d’anatomie comparative, à considérer le ligament rond comme une portion de la capsule articulaire, qui, primitivement, se trouverait située en dehors de l’article (reptiles) et qui plus tard, par suite du changement d’orientation du fémur (mammifères), se serait enfoncée secondairement dans la cavité articulaire. L’étude de son développement chez l’homme nous apprendrait que, même chez ce dernier, il y a un stade où l’ébauche du ligament rond est placée en dehors de l’ébauche de l’articulation. Moser reconnaît, du reste, que par suite de sa pénétration dans l’articulation, le ligament rond a perdu toute fonction et n’est plus qu’une formation rudimentaire.

Fig. 533. Le ligament rond, fortement érigné en haut, pour montrer son insertion sur l’os coxal. (Le ligament transverse de l’acétabulum a été enlevé.). 1, cotyle, avec 1’, son arrière-fond; 1’’ son bourrelet. — 2, ligament rond, avec; 3, son faisceau pubien; 4, son faisceau ischiatique. — 5, artère acélabulaire, avec 5’, rameau du ligament rond. — 6, 6’, veines provenant de l’arrière-fond. (droite) 

Fig. 334. Le même, érigné en bas, pour montrer le repli falciforme qui le relie à l’arrière-fond. (Le ligament transverso de l'acétabulum est en place.). 1, ligament rond, avec 1’, son faisceau pubien; 1’’, son faisceau ischiatique. — 2, arrière-fond du cotyle. — 3, repli membraneux, allant de la face interne du ligament rond au bord pubien de l’arrière-fond. — 4, culde-sae synoviale. (gauche)


4. Synoviale. — La synoviale de l’articulation de la hanche comprend deux parties: une partie, qui répond à la capsule, partie principale ou synoviale proprement dite; une partie, plus petite, qui entoure le ligament rond et que nous désignerons sous le nom de synoviale du ligament rond.

a. Synoviale proprement dite. — La synoviale proprement dite prend naissance en haut sur le bord libre du bourrelet cotyloïdien. Elle descend ensuite sur la face externe de ce bourrelet, le revêt dans une certaine étendue (fig. 529) et se réfléchit alors sur la face interne de la capsule, qu’elle tapisse régulièrement jusqu’à son insertion fémorale. Là, elle se réfléchit de nouveau, et, fuyant la capsule, elle s’étale de dehors en dedans sur le col, pour venir se terminer sur le pourtour de la couche cartilagineuse qui recouvre la tête fémorale.

Au niveau du point ou elle se réfléchit de la capsule sur le col, la synoviale de la hanche est soulevée par places, soit par des vaisseaux qui vont à la tête du fémur, soit par des faisceaux profonds de la capsule fibreuse qui, suivant un trajet récurrent, remontent le long du col pour venir se fixer sur un point plus ou moins rapproché de la surface articulaire. De là, pour la synoviale, la formation de petits replis falciformes (frenula seu relinacula capsulae des anciens anatomistes), qui s’étendent de la partie externe delà capsule sur le col. Ces replis séreux, du reste, sont toujours très variables par leur nombre, leur situation, leurs dimensions, leur importance. L’un d’eux, plus développé que les autres et pour ainsi dire constant, se voit à la partie postéro-inférieure du col, disposé suivant une ligne droite qui réunirait le petit trochanter à la fossette du ligament rond (fig. 527,4); dans son épaisseur chemine une petite artère destinée à la tête fémorale. Amantini, qui, en 1889, a décrit ce repli sous le nom très significatif de repli pectinéo-fovéal (c’est-à-dire allant de la région pectinéale à la fossette de la tête fémorale ou fovea), a cru devoir le considérer comme le reliquat d’un faisceau musculaire qui s’étendrait du pubis à la tête du fémur. Il deviendrait ainsi une dépendance du ligament rond.

La capsule fibreuse, grâce à son épaisseur et à sa continuité, ne se laisse pas traverser par la synoviale et ce n’est qu’exceptionnellement que l’on rencontre, en dehors d’elle, de ces prolongements synoviaux en forme de cul-de-sac qui sont si nombreux autour du genou et du cou-de-pied. Sur un point cependant, correspondant à la partie postérieure du col, la synoviale soulève la capsule, très mince en cet endroit, et forme une sorte de bourrelet semi-annulaire qui est très visible sur une articulation injectée au suif (531,4). Nous avons déjà vu plus haut, et nous le rappellerons ici en passant, qu’à la partie antérieure de l’articulation la synoviale de la hanche communique parfois avec la bourse séreuse du psoas par un orifice ovalaire, situé le long du bord interne du ligament ilio-fémoral.

b. Synoviale du ligament rond. — Cette synoviale forme au ligament rond une gaine complète. En haut, du côté de la tête fémorale, elle se termine exactement sur le pourtour de la fossette ou s’insère le ligament. En bas, du côté du cotyle coxal, elle s’étale sur le coussinet adipeux qui remplit l’arrière-fond et se termine sur le pourtour de cet arrière-fond, c’est-à-dire sur le bord concave du croissant cartilagineux qui revêt la partie articulaire du cotyle et sur le bord interne du ligament transverse de l’acétabulum. La synoviale du ligament rond ferme en dedans l’échancrure ischio-pubienne. Elle forme assez souvent, à ce niveau, un ou deux petits culs-de-sac (fig. 534,4) qui, sur des articulations bien injectées, se montrent à l’entrée de l’échancrure sous la forme de bourgeons plus ou moins saillants. 

Fig. 535. Le ligament rond l’autruche (d'après Sutton) 1. fémur, — 2, sa tète. — 3, tendon (homologue du ligament rond) du mascle pectine (4).

 

Fig. 336. Coupe frontale de l'articulation coxo-fémorale passant par la fossette du ligament rond (sujet  congelé, côte droit, segment postérieur de la coupe). 1, tête fémorale. — 2, cotyle, avec 2’, son arrière-fond. — 3, bourrelet cotyloïdien, avec 3’. ligament transverse de l'acétabulum. — 4, ligament rond. — 5, capsule articulaire. — 6, psoas-iliaque, avec sa bourse séreuse. — 7, — apouévrose fessiore avec, 7', bourse séreuse du grand fessier. — 8, moyen fessier. — 9, petit fessier. — 10, tendon du pyramidal. — 11, tendon de l'obturateur interne. — 12, tendon de l'obturateur externe (12'). — 13, vaste externe. — 14, vaste interne. — 15, pectiné. a, vaisseaux iliaques externes. — b, artère et veine fémorales profondes, — c, vaisseaux circonflexes internes. — d, vaisseaux et nerf obturateurs.

Quote pp. 589-590

6. Artères. — Les artères de l'articulation coxo-fémorale proviennent de deux sources: de la fémorale profonde et de l’iliaque interne.

a. La fémorale profonde irrigue l’articulation par l’intermédiaire des deux circonflexes antérieure et postérieure.

Outre ces rameaux, qui sont toujours très variables par leur nombre, leur volume et leur direction, nous signalerons comme très fréquentes : 1. une branche, qui, née de la circonflexe antérieure, se porte vers le ligament ilio-féinoral et le perfore un peu au-dessus du milieu de son insertion fémorale (Morris) ; 2. une branche, qui, née de la circonflexe postérieure, s’engage dans l’échancrure ischio-pubienne, arrive dans l’arrière-fond de la cavité cotyloïde et se termine dans le ligament rond, dans le tissu cellulo-graisseux de l’arrière-fond et quelquefois dans la tête fémorale.

b. L’iliaque interne fournit des artères a l’articulation de la hanche par l’intermédiaire de trois de ses branches: l’obturatrice, l’ischiatique et la fessière. — L’obturatrice, par sa branche de bifurcation externe, abandonne un rameau articulaire, qui pénètre dans l'échancrure ischio-pubienne (fig. 533,5) et, là, se divise en deux rameaux : un premier rameau, souvent double, qui se perd dans l’arrière-fond de la cavité cotyloïde ; un deuxième rameau, qui se porte, en suivant le ligament rond, jusqu'à la tête fémorale. Ce dernier rameau, ordinairement très grêle, se termine à la fossette du ligament rond (c’est le cas le plus ordinaire) ou bien pénètre dans la tête fémorale, formant ainsi, dans ce dernier cas, une voie d’apport pour le réseau artériel intra-osseux. — L’ischiatique jette de fines artérioles sur la face postérieure de l’articulation; l’une de ses branches, l’artère du carré crural, abandonne aussi quelques rameaux à la capsule, en passant entre les jumeaux et l’obturateur interne (Morris). — La fessière, enfin, par sa branche profonde, fournit quelques rameaux articulaires, qui parviennent à l’articulation en perforant la partie inférieure du muscle petit fessier.

7. Nerfs. — Les nerfs de l’articulation coxo-fémorale se distinguent en antérieurs et postérieurs:

a. Les nerfs postérieurs se distribuent à la face postérieure de la capsule. Ils proviennent du plexus sacré, soit directement, soit par l’intermédiaire du petit ou du grand sciatique. Nous signalerons encore, comme appartenant aux nerfs postérieurs, un petit rameau articulaire qui se détache du nerf du carré crural et qui se jette sur la partie postérieure et inférieure de la capsule.

b. Les nerfs antérieurs, destinés à la face antérieure de la capsule articulaire, émanent du plexus lombaire par l’intermédiaire du crural et de l’obturateur. — Le crural, à sa sortie de l’abdomen, envoie un ou plusieurs rameaux à la partie antérieure et supérieure de la capsule. Outre ces rameaux, Duzea a décrit, sous le nom de rameaux lombaires, deux petits filets indépendants qui, comme le crural, étaient inclus dans la gaine du psoas. Il est probable que ces deux filets nerveux émanaient encore du crural, mais s’en séparaient plus haut que d’habitude. — Quant à l’obturateur, il envoie toujours à l’articulation des rameaux multiples: l’un de ces rameaux, déjà décrit par Morris en 1879 et signalé à nouveau par Duzéa, pénètre dans l’arrière-fond de la cavité cotyloïde, en passant à travers l’échancrure ischio-pubienne, et se distribue au ligament rond. 

Fig. 537. Coupe horizontale de la hanche, passant par la fossette du ligament rond (sujet congelé, côté droit, segment inférieur de la coupe). 1, tête fémorale, avec 1’, grand trochanter. — 2, cotyle, avec 2’, son arrière-fond; 2’’, son bourrelet. — 3, capsule articulaire. — 4, ligament rond. — 3, grand fessier, avec 5’, sa bourse séreuse. — 6, moyen fessier. — 7, petit fessier. — 8, tenseur du fascia lata. — 9, couturier. — 10, droit antérieur. — 11, psoas-iliaque, avec 11’, sa bourse séreuse. — 12, pectiné. — 13, obturateur interne, avec 13’, sa bourse séreuse. a, artère fémorale. — b, veine fémorale. — c, nerf crural. — d. grand sciatique. — e, petit sciatique. — f, vaisseaux ischiatiques. — g, nerf fémoro-cutané, — h, un ganglion superficiel de l’aine.

 

Quote p. 592

A consulter au sujet de l’articulation de la hanche, parmi les travaux relativement récents:

Rose. Zur Mechanik des Huftgelenks. Arch. f, Anat. und Physiol., 1865;

Koenig, Studien uber der Mechanik des Huftgelenks, etc., Deutsche Zeitschr. f. Chirurgie, 1873;

Schmid, Ueber Form u. Mechanik des Hiftgelenkes, Diss. Berne. 1874;

Savory, On the ligamentum teres, Journ. of Anat. and. Physiol., vol. VIII, 1874;

Welcker, Ueber das Huftgelenk, Zeitsclir. f. Anat, u. Entwick., 1875;

Du même, Zur Anatomie des Ligamentum teres Femoris, Arch. f. Anat. u. Physiol., 1877;

Fick, Zur Frage der Huftgelenksfixation, Arch. f. Anat., 1878;

Sutton, The ligamentum teres, Journ. of Anat. and Physiol., vol. XVII;

Morris. The ligamentum teres and his uses in man and animals, Brit. med. journ., 1882;

Amantini, Di una ripiegatura sinoviale dell’articolazione del anca, Istit. Anat. di Perugia. 1890;

Bellini, Sur un ligament non décrit de l’articul. coxo-fémorale, Bull. Soc. Anat.. 1891;

Gilis, Rôle du ligament rond dans l’art. coxo-femorale, Montpellier méd., 1892;

Moser, Ueber das Ligamentum teres des Huftgelenks. in Schwalbe’s Morph. Arbeiten, 1892;

Strasser u. Gassmann, Hiftmittel u. Normen zur Bestimmung, ecc. der Stellungen, Bewegungen u. Kraflwirkungen am Kugelgelenk, im besondere am Huft. u. Schultergelenk des Menschen, in Merkel’s Anat. Hefte. 1893;

Gerken, Das Huftgelenk und der Lugtdruck, Anat. Anzeiger, 1895;

Gassmann, Beitrag zur Mechanik u. Geomtrie des Huftgelenks, Bonn, 1895;

Peyrot, Rech. sur les ligaments antérieurs actifs et passifs de l’articulation coxo-fémorale, Th. Bordeaux, 1902;

Seabury W. Allen, The role of atmosphéric pressure in the hip Joint, Boston med. and surg. Journ., 1903.

 


External links

Testut L. Traité d'anatomie humaine. Tome 1. Osteologie – Arthrologie – Miologie. Cinquième édition, revue, corrigée et augmentee. Paris: Octave Doin, 1904. [archive.org , wellcomecollection.org] 

Testut L. Traité d'anatomie humaine. Tome 1. Osteologie – Arthrologie – Miologie. Quatrième édition, revue, corrigée et augmentée. Paris: Octave Doin, 1899. [gallica.bnf.fr] 

Authors & Affiliations

Léo Testut (1849-1925) was a French physician and anatomist. [wikipedia.org]

Leon Testut
Unknown author, unknown date;
original in the 
wikimedia.org collection
(CC0 – Public Domain, no changes)
 

Georges Devy was a painter and illustrator of the end of the 19th century, also worked at the Faculty of Medicine in Paris to produce anatomical plates in the 1870s. [proantic.com]


Edmond Boulenaz (1859-1905) was a Swiss artist, engraver. [wikimedia.org]

 

Keywords

ligamentum capitis femoris, ligamentum teres, ligament of head of femur, anatomy, role, properties, image

                                                                     

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Catalog. LCF of Extinct Species

Discussion of the LCF and morphological signs of its existence in extinct species.   Funston, G. F. (2024). Osteology of the two-fingered oviraptorid Oksoko avarsan (Theropoda: Oviraptorosauria). Zoological Journal of the Linnean Society, zlae011. [ academic.oup.com ] Hafed, A. B., Koretsky, I. A., Nance, J. R., Koper, L., & Rahmat, S. J. (2024). New Neogene fossil phocid postcranial material from the Atlantic (USA). Historical Biology, 1-20. [ tandfonline.com ] Kuznetsov, A. N., & Sennikov, A. G. (2000). On the function of a perforated acetabulum in archosaurs and birds. PALEONTOLOGICAL JOURNAL C/C OF PALEONTOLOGICHESKII ZHURNAL, 34(4), 439-448. [ researchgate.net ] Romer, A. S. (1922). The locomotor apparatus of certain primitive and mammal-like reptiles. Bulletin of the AMNH; v. 46, article 10. [ digitallibrary.amnh.org  ,  digitallibrary.amnh.org(PDF) ]    Słowiak, J., Brusatte, S. L., & Szczygielski, T. (2024). Reassessment of the enigmati...

LCF in 2025 (November)

  LCF in 2025 ( November )   (Quotes from articles and books published in  October  2025 mentioning the ligamentum capitis femoris)   Awad, A., Rizk, A., ElAlfy, M., Hamed, M., Abdelghany, A. M., Mosbah, E., ... & Karrouf, G. (2025). Synergistic Effects of Hydroxyapatite Nanoparticles and Platelet Rich Fibrin on Femoral Head Avascular Necrosis Repair in a Rat Model.  Journal of Biomedical Materials Research Part B: Applied Biomaterials ,  113 (11), e35672.    [i]    onlinelibrary.wiley.com   Loughzail, M. R., Aguenaou, O., Fekhaoui, M. R., Mekkaoui, J., Bassir, R. A., Boufettal, M., ... & Lamrani, M. O. (2025). Posterior Fracture–Dislocation of the Femoral Head: A Case Report and Review of the Literature.  Sch J Med Case Rep ,  10 , 2483-2486.     [ii]    saspublishers.com  ,  saspublishers.com   Vertesich, K., Noebauer-Huhmann, I. M., Schreiner, M., Schneider, E., Willegger,...

2025ChenJH_AcklandD

  The article by Chen JH, Al’Khafaji I, Ernstbrunner L, O’Donnell J, Ackland D. Joint contact behavior in the native, ligamentum teres deficient and surgically reconstructed hip: A biomechanics study on the anatomically normal hip (2025). The authors experimentally demonstrated the role of the ligamentum capitis femoris (LCF) in unloading the upper sector of the acetabulum and the femoral head. The text in Russian is available at the following link: 2025ChenJH_AcklandD . Joint contact behavior in the native, ligamentum teres deficient and surgically reconstructed hip: A biomechanics study on the anatomically normal hip By  Chen JH, Al’Khafaji I, Ernstbrunner L, O’Donnell J, Ackland D.     CONTENT [i]   Abstract [ii]   Introduction [iii]   Materials and methods [iv]   Results [v]   Discussion and Conclusion [vi]   References [vii]   Application [i]   Abstract Background The ligamentum teres is known to contribute to hip joint st...

Who, When, and Where Wrote the Book of Genesis?

  Who, When, and Where Wrote the Book of Genesis?  A Medical Hypothesis By Sergey V. Arkhipov, MD, PhD & Lyudmila N. Arkhipova, BSN     CONTENT [i]   Abstract [ii]   Introduction [iii]   Egyptian physician [iv]   Asian diviner [v]   Conclusion [vi]   References [vii]   Application [i]   Abstract The Book of Genesis is an example of an ancient literary text that contains important medical insights. We propose that it was written in northern Egypt in the late 17th century BCE, approximately ten years after the Minoan eruption. The protograph likely emerged from the collaboration between an Asiatic seer, who rose to the rank of an Egyptian official, and an Egyptian physician-encyclopedist. By refining its dating and authorship, this hypothesis positions Genesis as a credible source of medical and historical data, thereby enhancing its value for interdisciplinary research. [ii]   Introduction According to Rabbinic Judais...

1878MarshallJ

  Fragments from the book Marshall J. Anatomy for artists (1878). The author discusses the anatomy and briefly the role of the ligamentum capitis femoris (LCF): «… checks adduction of the thigh, or a sinking down of the pelvis upon the opposite side, and, possibly, also limits the reciprocal, horizontal rotatory movements of the femur and the pelvis on each other» .   Quote p. 65 The head of the femur is almost entirely received into the acetabulum, a deep socket of the hip-bone, thus forming the largest and most complete ball-and- socket joint in the body. At a point on the inner side of the head of the femur, a little below and also behind its centre, is a small rough, bifid , depression, for the attachment of the ligamentum teres of the hip-joint. Opposite this point, the head of the bone is, however, more prominent than elsewhere, and corresponds with a non- articular depressed portion of the acetabulum.   Quote p. 68 The ligamentum teres, which is attached by one en...

1916WalmsleyT

    Article by Walmsley T. A note on the retinacula of Weitbrecht (1916). The author discusses the embryonic development and relationships of the ligamentum capitis femoris (LCF) in humans and animals.     A NOTE ON THE RETINACULA OF WEITBRECHT. By THOMAS WALMSLEY, M.B., Senior Demonstrator in Anatomy, University  of Glasgow.   The synovial membrane of the hip-joint is in extent and attachment similar to that of other diarthroses, but the retinacula of Weitbrecht (or ligaments of Stanley) lend to it a special interest. These retinacula are readily recognized on the interior of the capsule as flattened bands passing inwards towards the margin of the head of the femur from the attachment of the peripheral capsule. The following description of their constitution may be selected as expressive of current opinion. The retinacula are arranged in three groups, superior, middle, and inferior: structurally, they are synovial covered capsular reflections: morphologic...

1956PelletLL

    Invention  ( Patent ) : Pellet LL. Hip arthroplasty with flexible securing means US2765787 (1956) .   US2765787A United States Inventor: Leon L Pellet Current Assignee: Individual Worldwide applications 1954 US Application US447107A events: 1954-08-02 Application filed by Individual 1954-08-02 Priority to US447107A 1956-10-09 Application granted 1956-10-09 Publication of US2765787A 1973-10-09 Anticipated expiration Status: Expired - Lifetime   HIP ARTHROPLASTY WITH FLEXBLE SECURING MEANS Leon L. Pellet, Dallas, Tex. Application August 2, 1954, Serial No. 447,107 19 Claims. (C. 128-92)   This invention relates to a method and means for treating subcapital fractures of the femur. Subcapital fractures of the femur, i. e. fracture of the neck of the femur between the head and the trochanter of the femur, occur frequently in elderly people because the bone structure of the femoral neck becomes porous and weak with age. Further, sometimes, as a result of ase...

1857RichetA

  Fragments of the book Richet A. Traité pratique d' Anatomie medico-chirurgicale (1857) are devoted to the anatomy of the ligamentum capitis femoris (LCF). The author believes that the vessels passing through the LCF are sufficient to supply blood to the femoral head. The text is prepared for machine translation using a service built into the blog from Google or your web browser. In some cases, we have added links to quotations about LCF available on our resource, as well as to publications posted on the Internet.   Quote pp. 922-923 Articulation coxo-femorale. Cette articulation, qui appartient à la classe des énarthroses dont elle représente le type, a été l'objet de travaux importants de la part des physiologistes et des chirurgiens, et c'est aux frères Weber et à M. Malgaigne, plutôt qu'aux anatomistes purs, qu'on doit d'avoir mis en lumière un grand nombre des faits qui vont suivre et qui éclairent des questions pathologiques avant eux restées insol...

2000ShahMK

  Invention  ( Patent ) : Shah MK. Joint replacement system, US6010535 (2000).   US6010535A United States Inventor: Mrugesh K. Shah Current Assignee: Individual Worldwide applications 1998 US Application US09/070,205 events: 1998-04-30 Application filed by Individual 1998-04-30 Priority to US09/070,205 2000-01-04 Application granted 2000-01-04 Publication of US6010535A 2018-04-30 Anticipated expiration Status: Expired - Fee Related   Joint replacement system Mrugesh K. Shah   Abstract A replacement system for a joint including a first cup member having an interior lining material and forming a hemispherical cavity therein, a ball member received within the hemispherical cavity and being cantable within the cavity, a securing member connected to the first cup member for affixing the first cup member within an acetabulum area of the pelvic bone of a human joint, and an affixing member interconnected to the ball member for affixing the ball member against the ...

1865RoseE

The author describes his own experiments on the hip joint and mentions the ligamentum capitis femoris (LCF). Edmund Rose noted that the LCF allowed the femoral head to be removed from the acetabulum more than 1½ inches (38.1 mm). The text is prepared for machine translation using a service built into the blog from Google or your web browser. In some cases, we have added links to quotations about LCF available on our resource, as well as to publications posted on the Internet.   Die Mechanik des Hüftgelenkes. Von Dr. EDMUND ROSE, Docent der Chirurgie in Berlin. Quote p. 528-530 Ich fuhr danach fort, die Weber'schen Experimente zwar nicht wörtlich nachzumachen, aber zur Controlle zu variiren, indem ich zunächst den Pfannenboden dicht oberhalb des untern Horns und neben dem Lig. teres von der Pfanne aus durchbohrte, um so die Kugel nicht zu verletzen, was bei umgekehrkehrter Richtung, da sich Pfanne und Kugel berühren, den Mechanikern unvermeidlich scheint (1), wonach dann freilich ...