Article on the role of ligamentum capitis femoris (LCF). The author repeats the experiments carried out by 1882MorrisH and studies the strength of the LCF. References to this work are available in book 1904TestutL and in 1892PoirierPJ. Perhaps the article was a development of the author’s previous work: Gilis P. Le ligament rond de l’articulation de la hanche. Soc. de Méd. et de Chir. pal. de Montp., juillet 1888.
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ROLE DU LIGAMENT ROND
DANS L'ARTICULATION COXO-FÊMORALE
(Note lue à la Société de Biologie, séance
du 2 juillet)
Par P. GILIS
Les
opinions émises sur le rôle du ligament rond sont réductibles à deux
principales:
1. Le
ligament rond est un porte-vaisseaux à la tête du fémur Paletta (1820),
Cruveilhier (1834), Sappey (1844), Henle, Richet..., etc);
2. Le
ligament rond est un agent mécanique (Gerdy, Tillaux, Morel el Duval, John Struthers, Morris, Savory, Humphry, etc.).
Sans
discuter ici les arguments favorables ou défavorables à chacune de ces deux
propositions, sans nous préoccuper de la signification morphologie du ligament
rond, nous désirons seulement communiquer les résultats que nous a fournis
l’expérimentation cadavérique.
Une
première série d’expériences a été consacrée à l’étude de la force et de la
résistance du ligament rond. Malgré la multiplicité de nos recherches, nous ne
l’avons jamais trouvé absent; d une manière générale, son volume et sa forme
sont en rapport direct avec le volume du fémur. Chez les sujets à complexion
peu vigoureuse, le ligament est petit; il est également atrophié chez ceux qui,
avant la mort, ont séjourné longtemps au lit sans marcher. Mais, malgré celle
atrophie, le ligament conserve une résistance considérable, qu’il est facile de
mesurer exactement.
La capsule
articulaire incisée et réséquée, on enlève par un trait de scie horizontal la
moitié supérieure de la cavité cotyloïde et de l’os iliaque. Le fémur étant
fixé dans un étau, il suffit d’appliquer contre la tête fémorale la moitié
inférieure du colle, que relient le ligament rond, pour que celui-ci soit
sensiblement dans sa situation normale. Pendant qu’un aide maintient, sans
effort, les deux os au contact, des poids sont suspendus à la
demi-circonférence inférieure du trou obturateur jusqu'à rupture do ligament. Ges
expériences, commencées à l’École pratique de Paris avec. Poirier, et
continuées ensuite à Montpellier avec M. Mouret, protecteur, ont été faites sur
une centaine de sujets. Voici les moyennes obtenues:
Chez le
nouveau-né, leligamenl rondsupporte de 7 à 8 kilogr. Chez l’adulte, le ligué ni
rond supporte de 30 à 45 kilogr.
Si on fixe chacun des fémurs à un étau et que l’on
cherche à rompre les deux ligaments à la fois en agissant sur les deux trous
obturateurs, on est obligé, pour arriver à la rupture du ligament, de suspendre
des poids dont la somme varie de 60 à 70 kilogr.
Ces simples constatations conduisent déjà à penser que
cet organe est un ligament puissant qui peut jouer un rôle dans la mécanique de
l’articulation coxo-fémorale.
Les expérimentateurs sont arrivés à des résultats
opposés: ainsi, pour ne citer qu’un exemple, tandis que Savory affirme que,
dans’la station debout, le poids du tronc repose en partie sur le ligament
rond, Humphry soutient que le ligament rond n’est pas et ne peut pas être tendu
dans la station debout. Ges divergences doivent provenir de ce que certaines
expériences sont trompeuses. Si l’on prend une articulation coxo-fémorale à
capsule excisée et dans laquelle les deux os ne sont plus réunis que par le
ligamentrond, quand on engage la tête du fémur dans la cavité cotyloïde, le
ligament est toujours tendu, ce qui ne répond pas, comme nous le verrons, à la
réalité physiologique. Si on expérimente sur une seule articulation, détachée
du reste du bassin, il se produit des inclinaisons de l’os iliaque qui peuvent
passer inaperçues et fausser les résultats. Il faut donc, pour bien juger, se
rapprocher le plus possible des conditions de la statique normale. Voici comment
nous avons procédé.
Un bassin entier, avec les deux membres inférieurs
appendus, est séparé du tronc; on enlève les parties molles pour que les
différents segments osseux soient seulement maintenus unis par leurs appareils
articulaires. La capsule de l’articulation cocofémorale reste intacte; par
l’intérieur du bassin, les deux cavités cotyloides sont trépanées largement
pour que l’exploration de la cavité articulaire soit facile; sous lo ligament
rond, est passée eu anse une ficelle dont les deux bouts ressortent par
l’orifice de préparation. La pièce étant ainsi disposée, on la fait reposer sur
le sol par les pieds; il suffit qu’un aide empêche les genoux de fléchir et
maintienne légèrement le bassin dans l’extension pour qu’elle se soutienne dans
la station verticale. Le poids du tronc est représenté par un poids de 20 à 25
kilogr. suspendu au bassin soit par le sacrum, soit par la demi-circonférence
inférieure des trous obturateurs. Il n’y a plus dés lors qu’à provoquer des
changeai nts de position et à noter chaque fois l’état du ligament rond, en
l’explorant avec la ficelle, avec des pinces et avec les doigts, car il est
nécessaire de combiner ces différents modes d’examen pour éviter les erreurs.
En expérimentant dans ces conditions, nous avons obtenu les résultats constants que nous présentons:.
Le ligament rond est très lâche et ramassé sur luimême dans:
Extension
directe du bassin (station debout).
Flexion
directe.
Extension
et abdication du fémur (maximum de relâchement).
Flexion et
abdication.
Le ligament
rond est lâche mais ramené à sa longueur normale dans:
Extension
et addiction.
Extension
et rotation en dedans.
Extension
et rotation eu dehors.
Flexion et
rotation en dedans.
Le ligament
est tendu dans:
Flexion et
addiction.
Flexion et
rotation en dehors
Le ligament
est très tendu et aplati dans:
Flexion
avec inclinaison latérale du bassin.
Eu
interprétant ces faits nous arrivons aux conclusions suivantes:
1. Le
ligament rond limite les mouvements de flexion et addiction, de flexion et de
rotation en dehors;
2. Il
devient nettement suspense du tronc dans la flexion avec inclinaison latérale
du bassin lorsque le poids du tronc porte presque en entier sur un des fémurs.
Ainsi, la tension du ligament rond de l’articulation coxo-fémorale droite
devient extrême, si, le membre inférieur gauche étant fléchi et rejeté en
arriéra, le bassin se fléchit en avant, tout en s’inclinant latéralement du
côté gauche;
3. Le ligament est lâche dans la station verticale; il n’est donc pas suspenseur du tronc à ce moment. Il n’intervient pas plus activement dans les autres mouvements.
External links
Gilis P. Rôle du ligament rond dans l’articulacion coxo-femorale. Nouveau Montpellier médical. 1892; XXXV Année №29. – 16 Juillet 1892; Tome I: 563-565. [retronews.fr]
Authors & Affiliations
Gilis Jean-Louis-Paul-Marie Antoine (1857-1929) was a French anatomist, professor of anatomy at the Faculty of Medicine in Montpellier University. (see: Bonnel F, Lavabre-Bertrand T, Bonnel C. The teaching of anatomy in Montpellier University during VIII centuries (1220–2020). Surgical and Radiologic Anatomy. 2019;41(10)1119-1128. [otcfa.fr , ac-sciences-lettres-montpellier.fr]
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Paul GILIS, Prof. d’Anatomie (1927). The author of the image is Boisson Alfred Jacques; source: Musée d'anatomie de Montpellier [ac-sciences-lettres-montpellier.fr , pop.culture.gouv.fr] (fragment, color correction) |
Keywords
ligamentum capitis femoris, ligamentum teres, ligament of head of femur, role, significance, properties, experiment
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