Fragments from the book Morel C, Duval M. Manuel de l'anatomiste: anatomie
descriptive et dissection. Asselin (1883). The selected passages on the
ligamentum capitis femoris (LCF) and its function. The authors saw that in an upright position, the LCF
is vertical, taut, and apparently serves to support the weight of the body on
the head of the femur, especially due to the two anterior and posterior parts,
which are quite strong.
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Quote p. 117
L'extrémité supérieure du fémur (fig. 64) est formée par une tête arrondie (1) que supporte un col (2) inséré obliquement sur le corps, avec tubérosités développées au niveau de cette insertion. La tête, très régulièrement arrondie, formant plus de la moitié d'une sphère, est tournée en haut et en dedans, donnant attache au col par sa face externe et inférieure; la surface libre de la tête est lisse et encroûtée de cartilage, excepté dans une petite surface déprimée (1, fig. 65), située au-dessous de son centre et donnant insertion au ligament rond de l'articulation coxo-fémorale.
Quote pp. 194-195
Ligaments
intra-articulaires. Ce sont des ligaments proprement dits, et des
fibro-cartilages.
Les ligaments proprement dits sont tout à fait analogues aux ligaments périphériques, dont ils ne sont même qu'une dépendance, car malgré leur nom, s'ils paraissent être dans l'intérieur de la capsule, ils sont toujours en dehors de la synoviale: c'est ce que nous verrons plus spécialement pour les ligaments croisés du genou, et même pour le tendon du biceps qui peut être assimilé à un ligament rond analogue à celui de la tête du fémur. Tous ces ligaments sont revêtus par la synoviale, mais sont en dehors de sa cavité, comme les viscères abdominaux, tapissés par le péritoine, lui sont cependant extérieurs. Du reste, de même qu'il y a toutes les transitions possibles dans les rapports des viscères et des séreuses correspondantes, depuis la vessie qui n'a presque pas de rapport avec le péritoine, jusqu'au foie par exemple qui en est presqu'entièrement enveloppé, de même nous trouverons tous les passages depuis les ligaments interosseur des os du carpe, qui se rattachent évidemment aux ligaments périphériques, jusqu'aux ligaments croisés du genou qui semblent complètement isolés de la capsule et n'y sont rattachés que par une espèce de mésentère synovial.
Quote pp. 196-198
3. Rôle
physiologique de ces diverses parties articulaires. — Tous ces appareils
articulaires sont destinés à faciliter les mouvements dans certains sens, à les
borner dans d'autres, c'est-à-dire, d'une part, à les régulariser, et, d'autre
part, à immobiliser les os dans certaines positions.
Mais ce ne
sont pas les appareils ligamenteux qui maintiennent les surfaces en contact, ou
du moins s'ils servent à cela ce n'est que d'une façon indirecte, c'est-à-dire
en formant, par le moyen des capsules et synoviales, des cavités entièrement
closes: le vide existant dans ces cavités, il en résulte que la pression
atmosphérique agit sur les os et les applique l'un contre l'autre: c'est donc
la pression atmosphérique, comme l'ont démontré les frères Weber, qui agit
seule pour maintenir les surfaces articulaires en contact que l'air puisse
pénétrer dans l'articulation scapulohumérale ou coxo-fémorale, et immédiatement
la laxité de la capsule permettra un écartement considérable des os. Renvoyant
aux traités de physique pour l'indication des divers exemples qui permettent de
se rendre compte, par comparaison, de l'action de la pression atmosphérique sur
les parties articulaires (ventouses qu'on fait tenir contre une glace, etc.),
nous nous contenterons de donner ici l'expérience classique instituée par les
frères Weber pour l'articulation coxo-fémorale. Sur un cadavre suspendu par la
région des épaules, on dissèque les parties molles (peau et muscles) qui
entourent l'articulation de la hanche et on enlève ces parties, de manière à
mettre à nu la capsule articulaire; si alors on coupe circulairement cette
capsule dans toute son étendue et toute son épaisseur, on constate que le
membre inférieur ne se détache pas du bassin, et cependant il n'y a plus aucun
ligament qui puisse être considéré comme fixant la tête du fémur dans la cavité
cotyloïde (on ne peut attribuer ce rôle au ligament rond intra-articulaire, qui
suspend le bassin au fémur, mais laisse facilement sortir la tête. fémorale de
la cavité cotyloïde. (Voy. ci-après l'art. Coxo-fémorale). C'est donc la
pression atmosphérique qui maintient le contact des deux surfaces articulaires.
Et en effet, si, pénétrant par l'intérieur du bassin, on perfore le fond de la
cavité cotyloïde, on entend un léger sifflement se produire par pénétration de
l'air dans la cavité, et en même temps, l'air se répandant entre les deux
surfaces, le membre inférieur se détache, la tête fémorale sort de la cavité et
n'y reste rattachée, à distance, que par le ligament rond qui peut du reste se
rompre si la sortie de la tête fémorale produit un choc trop brusque. Mais ce
n'est pas tout: on peut, sur ce même sujet, sur cette même articulation,
renouveler l'expérience et la rendre encore plus démonstrative. Si, en effet, on replace la tête
fémorale dans la cavité cotyloïde, en lui faisant exécuter quelques mouvements
de glissement afin de chasser l'air et de rendre parfait le contact des
surfaces articulaires, et si l'on bouche avec un peu de cire le trou fait à
l'arrière-fond de la cavité cotyloïde, on constate que dès lors la tête du
fémur demeure adhérente dans la cavité et que le membre inférieur est de
nouveau suspendu par elle au bassin; mais qu'on enlève, en arrivant par
l'intérieur du bassin, le bouchon de cire et qu'on permette ainsi à l'air de se
précipiter de nouveau entre les surfaces articulaires, et aussitôt on verra de
nouveau le membre inférieur se détacher du bassin, la tête fémorale sortant de
la cavité cotyloïde.
Quote p. 261
b. D'autre part, le fémur présente une tête plus qu'hémisphéri que, à la face interne de laquelle on trouve, à la jonction de son tiers inférieur avec ses deux tiers supérieurs, une dépression rugueuse, destinée à l'attache d'un ligament interarticulaire (ligament rond).
Quote pp. 263-267
b) Le ligament interarticulaire, dit ligament rond, commence par une extrémité en forme de cordon fibreux, qui s'insère à l'excavation rugueuse de la tête du fémur; de là il descend verticalement (en supposant le sujet dans la position verticale, 5, fig. 163), en se divisant en trois portions; dont l'une interne, large et mince, s'insère en s'étalant dans l'arrière-fond de la cavité cotyloïde; les deux autres, distinguées en antérieure et postérieure, vont s'insérer aux deux extrémités correspondantes de la grande échancrure cotyloïde (cornua acetabuli) et sont unies par une lamelle fibreuse qui elle-même s'attache à la portion du bourrelet cotyloïdien passant en pont sur cette échancrure. Le ligament rond est entouré par la synoviale qui s'insinue entre ses trois branches pour aller faire hernie par la grande échancrure: on voit donc qu'en somme ce ligament est en de hors de la cavité synoviale, comme l'est le tendon de la longue portion du biceps par rapport à la synoviale scapulo-humérale. Nous avons vu que, dans la position verticale, ce ligament est lui-même vertical: il est alors tendu et sert évidemment à suspendre le poids du corps à la tête du fémur, surtout grâce aux deux portions antérieure et postérieure qui seules sont assez résistantes. De plus l'ensemble des trois branches de ce ligament représente une espèce de cône creux, coiffant la grande échancrure cotyloïde, et forme ainsi un véritable canal, allant de cette grande échancrure à la tête du fémur, et destiné à contenir et protéger une partie des vaisseaux nourriciers de cette tête.
Quelques-uns des muscles voisins de cette articulation contractent des rapports intimes avec l'appareil ligamenteux périarticulaire. En arrière, le pyramidal et les obturateurs laissent quelques-uns de leurs faisceaux tendineux s'ajouter au bord libre de la capsule. En avant, et vers les insertions iliaques de la capsule, le tendon réfléchi du droit antérieur (3, fig. 163), en s'insérant dans la gouttière qui est au-dessus du sourcil cotyloïdien, entremêle ses fibres à celles de la capsule, dont il croise la direction. Mais le muscle qui présente les rapports les plus intéressants, c'est le psoas: ce muscle, depuis son passage entre l'épine iliaque antérieure et inférieure et l'éminence iléo-pectinée, jusqu'à son insertion au petit trochanter, glisse sur la partie antérieure de la capsule, sur le ligament de Bertin. Ce glissement est favorisé par la présence d'une énorme synoviale ou bourse séreuse (7, fig. 161), qui, dans les cas ordinaires, est indépendante de la synoviale de l'articulation; mais, comme la capsule est très mince sur le bord interne du ligament de Bertin, il arrive parfois que, grâce à un trou plus ou moins large situé en ce point, la bourse séreuse musculaire et la cavité synoviale articulaire communiquent et que la face profonde du tendon du psoas iliaque se trouve directement en contact avec la tête du fémur.
Mouvements.
Cette articulation, comme toutes les enarthroses, présente tous les mouvements.
La flexion peut aller très loin en effet, elle ne pourrait être limitée que par
la tension de la partie postérieure de la capsule; mais, comme celle-ci ne
présente pas d'insertion au col du fémur, la flexion de la cuisse n'a de limite
que son contact avec la paroi abdominale antérieure. L'extension au contraire
ne peut dépasser la verticale, parce qu'alors la partie antérieure de la
capsule (ou ligament de Bertin) est fortement tendue et s'oppose à tout nouveau
déplacement en arrière. Toutes les fois que, dans la position debout, une des
cuisses semble se porter en arrière, ce n'est pas un mouvement d'extension qui
se passe entre cette cuisse et le bassin, mais une légère flexion dans
l'articulation coxo-fémorale du côté opposé, d'où résulte une inclinaison du
bassin en avant et par suite une projection de la cuisse en arrière. Dans
l'abduction la partie inférieure de la capsule se tend; mais, comme la capsule
est assez lâche sur ce point, le mouvement peut aller jusqu'à la rencontre du
bord supérieur du col du fémur avec le pourtour cotyloïdien; le mouvement est
alors arrêté, et s'il tend à s'exagérer, vu le point d'appui que prend le col,
il y a une grande tendance à la sortie de la tête de la cavité, c'est-à-dire à
la production d'une luxation. Quant à l'adduction, elle présente ceci de
remarquable qu'elle est presque impossible dans la station verticale. En effet,
tout le monde peut constater qu'en se tenant rigoureusement debout, il est
impossible de serrer les genoux l'un contre l'autre; mais dès que l'on produit
la moindre flexion dans l'articulation coxo-fémorale, ce rapprochement devient possible.
Sur les pièces préparées et où l'on a enlevé toutes les parties ligamenteuses
excepté le ligament rond, on observe cette même impossibilité de l'adduction,
quand le fémur est étendu, et sa possibilité dès qu'on produit la plus légère
flexion. Cette particularité est donc due à la disposition du ligament rond en
effet, dans l'adduction de la cuisse, la tête du fémur glisse de bas en haut
dans la cavité cotyloïde, de façon à éloigner l'une de l'autre les deux
insertions (fémorale et cotyloïdienne) du ligament rond; or, comme dans la
station verticale ce ligament, suspendant le poids du corps à la tête du fémur,
est très tendu, il s'oppose à tout nouvel écartement de ses insertions, ou, en
d'autres termes, à l'adduction; mais dès qu'on produit la flexion, on peut
voir, par exemple par une fenêtre pratiquée dans l'arrière fond de la cavité
cotyloïde, ce ligament se relâcher et permettre alors à la tête du fémur de
glisser dans la cavité de bas en haut et d'avant en arrière, ce qui se traduit
extérieurement par l'adduction de la cuisse.
Préparation. La capsule coxo-fémorale est mise en évidence dès que les muscles pelvi-trochantériens sont poursuivis jusqu'à leurs insertions fémorales et leurs corps charnus enlevés; en soulevant le muscle psoas-iliaque, on étudie sa bourse séreuse; en enlevant la graisse qui entoure la capsule vers la partie externe et postérieure du col, il faut prendre garde de couper la capsule ici moins épaisse, et de léser le bourrelet que dessine la hernie synoviale; à cet effet il sera bon d'insuffler la capsule par un trou pratiqué sur l'un des côtés de la cavité cotyloïde (à la base du sourcil cotyloïdien); on peut aussi injecter la cavité articulaire par un orifice pratiqué à l'arrière-fond de la cavité cotyloïde, en y arrivant par la face interne du bassin (sur une moitié de bassin obtenue par division de la symphyse pubienne et section médiane du sacrum). Pour étudier l'intérieur de l'articulation, il faut inciser circulairement la capsule dans sa partie moyenne, et faire sortir la tête du fémur de la cavité cotyloïde; on voit alors le ligament rond, et, en retroussant la partie supérieure de la capsule, on découvre les dispositions du bourrelet cotyloïdien. Enfin il sera bon de pratiquer, soit sur des pièces fraîches, soit sur des pièces sèches (après insufflation ou injection au mercure), des coupes verticales comprenant l'os des îles et la partie supérieure du fémur (fig. 163). Une préparation importante consiste à faire, par l'intérieur du bassin, une fenêtre à la partie médiane et supérieure du fond de la cavité cotyloïde; par cet orifice on peut étudier comment se comporte le ligament rond pendant les divers mouvements de l'articulation.
External links
Morel C, Duval M. Manuel de l'anatomiste: anatomie descriptive et dissection. Paris:
Asselin, 1883. [books.google]
Authors & Affiliations
Charles Basile Morel (1822-1884) was a French
anatomist, prosector, later
professor of anatomy at the Faculty of Medicine in Strasbourg, and University in Nancy.
Mathias Duval (1867-1870) was a French anatomist,
prosector at the Faculty of Medicine in Strasbourg, Member of the Faculty of
Medicine of Paris.
(see too: Le Minor JM, Sick H. Autour du 350ème
anniversaire de la création de la chaire d'anatomie de la Faculté de Médecine
de Strasbourg (1652-2002). Histoire des sciences médicales. 2003;37(1)31-42. [biusante.parisdescartes.fr])
Keywords
ligamentum capitis femoris, ligamentum teres, ligament of head of femur, anatomy, role, function, vascularization, experiment
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