Fragments from the book Cruveilhier J. Traité d'anatomie descriptive (1867). The author discusses the anatomy and role of the ligamentum capitis femoris (LCF), while denying its mechanical significance.
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Quote pp. 401-402
Les deux surfaces articulaires sont revôtues d'une couche de cartilage;
celle qui recouvre la tôte fémorale, très-épaisse au centre de la surface
articulaire, amincie versla périphérie, s'arrête au pourtour de la fossette du
ligament rond; celle qui tapisse la cavité cotyloîde, plus épaisse, au
contraire, vers le sourcil cotyloîdien, s'amincit vers l'arrière-fond de cette
cavité, remplie par une graisse rougeatre, à laquelle on a donné improprement
le nom de glande colyloidimne; car elle est tout simplement formée de tissu
adipeux, comme celle qui se trouve dans le voisinage de toutes les
articulations, et elle ne paraît avoir d'autre usage que celui de remplir les
vides que tendent à produire les déplacements du ligament rond dans les mouvements
de la tûte du fémur.
Quant à l'arrière-cavité colyloïdienne elle-même, elle n'a évidemment
d'autre destination que celle de loger le ligament rond dans toutesles
positions possible de la tôle du fémur ; sans elle, ce ligament eût été
impossible, car il aurait été nécessairement comprimé entre les surfaces
articulaires.
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faite parallèlement niix fibres du ligament rond (*). Fig. 338. Moitié inférieure de la cavité cotyloïde, coupée suivant un plan horizontal, et tête du fémur renversée en bas (**). |
Quote p. 403
Il est vrai que cette rsistance est facilement vaincue, ce bord se
laissant dilater par la téfe du fémur soumise à une faible traction; 3) que
l'échancrurc profonde que présente le rebord cotyloïdien en bas, est convertie
en trou pour le passage des vaisseaux destinés au tissu adipeux de rarriére-cavité
cotyloïdienne, au ligament interarliculaire et à la téte du fémur. Cette
portion du bourrelet cotyloïdien étendue de l'une à l'autre extrémité de
l'échancrure cotyloïdienne porte le nom de ligament transve'se de la cavité
cotyloïde (fig. 337 et 338).
Quote pp. 407-410
Rien de plus variable, du reste, que l'épaisseur et la force du ligament
interarliculaire: tantôt il est extrêmement fort, tantôt il est très-faible, et
alors il ne tient qu'à l'un des bords de l'échancrure, ou bien il consiste en
quelques fibres ligamenteuses contenues dans l'épaisseur de la synoviale
réfléchie ; d'autres fois il est représenté simplement par uri repli de la
synoviale, qui se déchire par la plus légère traction; enfin, il n'est pas
très-rare de voir ce ligament manquer complètement. Des vaisseaux sanguins
cheminent entre les faisceaux fibreux du ligament rond pour se porler à la tâte
du fémur.
Le ligamentrond est formé d'un tissu dense extérieurement, lâche au
centre, comme s'il était creusé d'un canal; à sa surface, on trouve une
substance transparente, renfermant de nombreux noyaux et analogue à celle des
franges synoviales.
Le ligament rond a une direction verticale dans la station sur les deux
jambes et permet un écarlemeiil considérable entre la tete du fémur et la
cavité cotyloïde. Il ne paraît avoir d'autre usage que de servir dé support aux
vaisseaux qui pénètrent dans cette cavité. Suivant Weber, cependant, il
contribuerait, avec le ligament ilio-fémoral, à imiter l’adduction du membre
inférieur. Mais Hienle fait observer fort judicicusement qu'il serait fort
étonnant qu'un organe aussi vasculaire fût destiné à subirdes tractions
violentes, quand partout ailleurs la nature a pris les précautions les plus
minutieuses pour soustraire les vaisseaux aux causes de distension et de
compression. A la vérité, dit-il, le ligament rond est habituellement assez
solide pour limiter l'adduction du member étendu quand la capsule a été incisée
circulairement. Mais tant que celle-ci est intacte, sa résistance empécbe
l'adduction d'atteindre le degré où le ligament rond serait complètement tendu,
et la section de ce ligament n'augmente nullement l'étendue de ce mouvement.
C. Synoviale – Elle revêt loule la surface interne de la capsule
fibreuse. De l'inserlion iliaque, elle se réfléchit sur la face externe, le
bord libre et la face interne du bourrelet cotyloïden, contenu ainsi tout
entier dans la cavité synoviale, sauf la partie qui constitùele ligament
trânsverse. Elle reparaît au niveau de l'arrière-fond de cette cavité, où elle
se porte sur le ligament rond, qu'elle engaîne (l), disposition qui avait fait
admettre parles anatomis les anciens que le ligament rond s'insère en enficr au
fond de la cavité cotyloïde. Parvenue sur l'insertion fémorale de ce ligament,
elle se continue avec le cartilage qui revêt la tête du fémur, reparait sur la
portion intra-capsulaire du col, pour regagner la capsule au niveau de son
insertion sur le fémur.
…
Dans les mouvements d'adduction et d'abduction, c'est untout autre mécanisme. Ici, l'articulation est le centre des mouvements en arc de cercle qu'exécute le fémur; le rayon de ces mouvements est mesuré par une ligne étendue de la lêle du femur a l'intervall des condyles. Dans l'abduction, la tête du femur vient faire saillie conire la partie interne du ligament orbiculairo. Or, telle est la laxilé de la capsule en dedans que ce mouvement peut être porté extrêmement loin, sans rupture ni déplacement, et que la rencontre du bord supérieur du col du fémur et du pourtour de la cavité cotyloïde paraît seule le limiter. Mais celle rencontre peut devenir elle-même un moyen de luxation, car le sourcil cotyloïdien fait alors l'office du point d'appui d'un levier coudé du premier genre à bras inégaux, dont la puissance aurait pour bras toute la longueur du fémur, et la résistance, le col du môme os. Dans l'addudion, le fémur décrit un mouvement en sens inverse de l'abduction; ce mouvement est Irés-limité quand le membre est dans l'extension: les genoux peuvent bien être portés jusqu'au contact, mais si l'on essaye de les presser fortement l'un contre l'autre, on verra que le mouvement en dedans est extrêmement restreint. Au contraire, à l'aide d'une flexion légère, le mouvement d'adduction peut être porté jusqu'au croisement avec la cuisse du côté opposé. C'est le ligament ilio-femorul de l'articulation coxo-fémorale qui est le principal obstacle à l'adduction pendant l'extension de la cuisse sur le bassin. La profondeur très-considérable de la cavité cotyloïde à sa partie supérieure et externe, la force énorme du ligament orbiculaire en baut et en debors, semblent s'opposer à tout déplacement. Mais remarquez que c'est presque toujours dans l'adduction qu'ont lieu les cbutes sur les genoux, parce que l'adduction est un mouvement instinctif de conservation, et que, en raison môme de ce mouvement, la cuisse est un peu fléchie sur le bassin. La rupture du ligament inter-articulaire est inévitable dans la luxation qui s'opère dans ce cas, c'est-à-dire dans la luxation iliaque, ou en haut et en dehors. Mais dans la luxation en dedans, il n'en est pas toujours ainsi: j'ai vu plusieurs exemples de luxation incomplète en dedans avec intégrité de ce ligament.
External links
Cruveilhier J. Traité d'anatomie descriptive. Tome premier. Ostéologie, arthrologie myologie. Paris:
P. Assellin, 1867. [archive.org]
Authors & Affiliations
Jean Cruveilhier (1791-1874) was a French anatomist and pathologist, was a professor of anatomy in Paris, and the first chair of pathology in the Paris Faculty. [wikipedia.org]
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Keywords
ligamentum capitis femoris, ligamentum teres, ligament of head of femur, anatomy, role,
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