Fragments from the book: Martin F, Collineau AC. De la coxalgie: de sa nature, de son traitement (1865). The book discusses the role of ligamentum capitis femoris (LCF) and its changes in hip joint pathology. The original text in French. The text is prepared for machine translation using a service built into the blog from Google or your web browser. In some cases, we have added links to quotations about LCF available on our resource, as well as to publications posted on the Internet. The text in Russian is available at the following link: 1865MartinF_CollineauAC.
Quote pp. 30-34.
Moyens d'union. Le principal moyen d'union entre la tête du fémur et
l'os coxal consiste dans la capsule fibreuse décrite sous le nom de ligament
capsulaire ou orbiculaire. Il en est un second , mais accessoire et d'une puissance
restreinte : le ligament rond dont nous allons parler tout d'abord.
Du ligament rond. Agent protecteur pour les vaisseaux articulaires qui
dans sa profondeur suivent la direction de son axe, autant que partie
constituante de l'appareil ligamenteux qui retient en contact les surfaces articulaires,
le ligament rond (ligamentum térès des anciens auteurs) s'insère d'une part à
l'échancrure de la cavité cotyloïde ; de l'autre à la dépression que présente à
cet effet la tête du fémur. Par son insertion inférieure, disent les frères
Weber (1 ) , « il s'attache à toute l'étendue de l'échancrure, principalement à
sa corne postérieure, et bouche le trou formé par elle et son ligament , de manière
qu'on ne peut pas arriver par le trou dans l'articulation , mais seulement dans
la substance du ligament...»
C'est là un point important, puisque aux deux fonctions dévolues au
ligament rond, nous devons en ajouter une troisième d'être pour l'acetabulum un
moyen d'occlusion.
Quant à leur insertion supérieure, fémorale , nous avons eu déjà
l'occasion de signaler une intimité particulière de rapports entre la
dépression de la tête du fémur, et l'extrémité supérieure de la fossette
cotyloïdienne . Ces deux parties se trouvent exactement sur un même plan transversal.
Or, nous venons de dire que sur cette dépression fémorale, le ligament rond
prend son attache supérieure . Il s'ensuit qu'il est en entier contenu dans la fossette
cotyloïdienne dont la raison d'être se trouve du même coup expliquée .
Si l'on veut bien maintenant se donner la peine de comparer le volume du
ligament rond à la capacité de l'arrière-fond destiné à le loger, on verra que
les dimensions de celle-ci excèdent à peine le volume de celui-là ; et que la
différence est remplie par un peloton adipeux sur lequel l'attention a déjà été
appelée . Ce peloton adipeux, grâce à la mobilité qui le caractérise , est
susceptible, suivant les mouvements qu'on imprime à l'article, soit de faire
saillie au dehors, soit de se déprimer dans le sens de la cavité ; or, c'est la
constatation de pareils déplacements qu'on a voulu prendre pour base de la
théorie du vide dans le centre articulaire. Nous l'avons dit, et nous le
répétons, cet argument nous paraît précisément militer en faveur de l'opinion
inverse.
Qu'on remarque combien de précautions la nature a accumulées en ce point
de l'organisme pour que le ligament dont nous parlons échappe à tout
tiraillement, à toute compression. Ce luxe de moyens eût- il été necessaire pour
remplir le but proposé : Assurer la liberté de la circulation , s'il n'avait
été urgent, à la fois, de prévenir la formation d'espaces vides dans le centre
de l'article ? Le degré de profondeur, l'étendue en largeur et en longueur de
la fossette cotyloïdienne répond à la première condition . Le ligament rond
ainsi que les vaisseaux nourriciers qu'il contient sont logés là dans une
cavité qui les met à l'abri de toute compression . Les mouvements de la cuisse
peuvent s'accomplir dans tous les sens sans que le cours du sang puisse jamais
être frappé d'obstruction . Mais n'est-il de toute évidence que le peloton adipeux
dont nous avons parlé ne peut avoir qu'une fonction , celle de remplir
exactement le reste de la cavité, et qu'il est pourvu de mobilité pour le plus
parfait accomplissement de cette fonction ; qu'il ne fait saillie dans ce mouvement
de flexion , mais surtout d'adduction, qu'afin de ne pas devenir une cause de
compression lui-même ; qu'alors le ligament rond, tendu et appliqué plus exactement
sur les parois de la cavité destinée à le contenir, chasse le peloton adipeux
de sa situation normale ; que celui-ci, au contraire, se déprime dans
l'abduction , non point comme le veut M. Parise ( 1 ) « parce qu'il est attire
dans l'intérieur de l'article par la formation d'espaces vides ,» mais tout
simplement parce que dans l'abduction le ligament rond est dans le relâchement,
et que le peloton adipeux qui lui est annexé reprend naturellement sa situation
première.
Si les oscillations du peloton adipeux « résultaient de la formation
d'espaces vides dans l'article ( 2) » si des mouvements donnés du fémur étaient
de nature à déterminer physiologiquement la production de ces espaces, qu'adviendrait-il
de l'utilité de ce peloton?
Il fallait insister sur ce point, parce que d'une interprétation
anatomique et physiologique forcée, les auteurs ont déduit des conséquences
pathologiques à l'origine vicieuse desquelles nous aurons lieu de remonter.
La véritable direction du ligament rond, longtemps elle - même méconnue,
a été mise en lumière par Nægele. Il revient à cet observateur d'avoir montré
que dans l'appréciation de cette direction on négligeait de tenir compte de
l'inclinaison normale du bassin. Dans la station verticale l'inclinaison du
bassin est de 60 degrés. Dans cette position, la direction du ligament rond, de
son insertion inférieure cotyloïdienne à son insertion supérieure fémorale ,
est également verticale. Reprise par les frères Weber, cette vérité est rendue
incontestable par leurs expériences sur le cadavre (1) .
(1) « Voulant connaître la situation exacte du ligament rond, nous avons
pris des bassins de cadavres frais auxquels tenaient encore les jambes ; nous
les avons placés dans la situation droite en leur imprimant cette inclinaison (
60°) , et nous les avons sciés dans le plan vertical passant par le milieu des
têtes des deux fémurs . Les coupes divisèrent le ligament dans le sens de sa
longueur, de manière que les deux moitiés de la tête du fémur tenaient encore à
la cavité cotyloïde par le moyen de ces fibres, alors même que la capsule avait
été détachée sur toute sa circonférencé . Il résulte de là que le ligament rond
» descend verticalement de la fossette de la tête du fémur à l'échancrure colyloïdienne
, et qu'en conséquence, celle- ci , à laquelle il prend son insertion , doit
être située tout au bas du bord de la cavité cotyloïde . » ( G. et E. Weber, loc.
cit. , p . 326. )
La conséquence à tirer de ce fait est celle- ci : Le sujet étant debout,
la tête fémorale décrira dans l'adduction une courbe dirigée de dedans en
dehors, qui augmentera l'état de tension du ligament. Arrivée à un certain
degré, cette tension limitera l'étendue de la courbe, et consécutivement le
mouvement d'adduction.
Dans cet acte, hâtons-nous de le reconnaître, le ligament rond n'est que
l'auxiliaire d'agents plus énergiques, car sa résistance est faible ; et il ne
saurait par lui- même, ni s'opposer à la sortie de la tête, quand la capsule
est une fois rompue, ni surtout, comme le voulait Gerdy, chasser dans
l'adduction forcée la tête fémorale hors de la cavité cotyloïde.
Nous dirons plus loin de favoriser la luxation par adduction forcée du
membre, le ligament rond ne peut qu'être un obstacle à la lésion . Puisque dans
l'adduction la tête du fémur est portée en dehors, c'est une luxation en dehors
qui résultera de l'exagération du mouvement ; mais puisque la direction du
ligament est verticale , sa tension sera portée à l'excès par l'adduction
forcée du membre ; le ligament ne peut donc, en pareil cas, que s'opposer, dans
la mesure de sa solidité , à la disjunction des surfaces articulaires .
Quote pp. 53-54.
Notons enfin que la surface duligament rond est enveloppée d'un repli de
tissu séreux à défaut duquel ses glissements eussent été dépourvus de la
facilité qui les caractérise ; et qu'ici, la texture de la séreuse est
remarquable par son extrême ténuité .
Quote pp. 70-72.
Dans la station verticale, lorsqu'on cherche à rapprocher les jambes
l'une de l'autre, on peut, suivant la judicieuse remarque des frères Weber,
amener les genoux à se toucher ; mais il est impossible de les presser l'un
contre 'autre à moins de fléchir les deux cuisses préalablement. Deux
puissances agissant suivant une direction oppose concourent à ce résultat , la
première, moins énergique, a pour agent le ligament rond, qui dans l'adduction,
est tendu, parce que la tête du fémur, au sommet de laquelle il s'insère, est
portée en dehors, et que la distance interceptée par les deux insertions du
ligament tend à s'accroître. Nous avons signalé, en décrivant ce ligament, les raisons
pour lesquelles son rôle dans la délimitation des mouvements ne peut être
qu'accessoire, nous n'avons pas à y revenir. Le rôle principal est rempli par
la partie supéro- postérieure du ligament capsulaire, par celle qui, s'insérant
à la partie supéro- postérieure du rebord cotyloïdien, gagne directement la
base du grand trochanter. Dans l'adduction , en effet , l'extrémité inférieure
du femur étant portée vers la ligne médiane, l'extrémité supérieure de cet os
est portée en dehors ; et en même temps que tête fémorale , glissant, comme
nous le disions tout à l'heure , de dedans en dehors dans la cavité cotyloïde ,
tend le ligament rond, le grand trochanter suit une projection en dehors et en
bas qui tend la portion du ligament capsulaire auquel il donne insertion . Mais
à ce niveau, la capsule, forte , résistante, dépourvue de laxité, s'applique
exactement sur les surfaces osseuses ; donc elle sera très- promptement portée
à son degré de distension extrême et bridera la tête fémorale dans sa
projection en dehors. Cette action du ligament capsulaire s'accomplit avec
toute sa plénitude lorsque le membre, étant préalablement dans l'extension ,
vient à se porter dans l'adduction . Elle s'oppose de la manière la plus
absolue à ce que, dans ce dernier mouvement, l'extrémité inférieure du fémur
dépasse la ligne médiane ; mais lorsque le membre est préalablement demi-fléchi
, c'est autrement que les choses se passent. Lorsque la demi-flexion se
produit, le centre de gravitation du membre est le centre articulaire luimême.
Donc le grand trochanter est sur un point du rayon de la circonférence décrite
par le fémur d'arrière en avant, vers la face antérieure du bassin .
L'insertion trochantérienne des fibres dont nous parlons se trouve donc, dans
cette position , rapprochée de l'insertion cotyloïdienne ; et la membrane est
dans le relâchement . Si alors le membre est porté dans l'adduction , les
fibres ligamenteuses préalablement relâchées laisseront à ce mouvement une
liberté beaucoup plus grande. C'est parce qu'elles ne sont point tendues, que
l'adduction combine avec la demi-flexion peut être portée jusqu'au delà de la ligne
médiane.
Quote p. 103.
Aux troubles fonctionnels qui viennent d'être décrits, succède, dans une
longue série de cas, une position caractéristique du segment inférieur du tronc
et du membre pelvien.
Le bassin alors s'incline sur le côté malade, paraît porté en arrière et
contourné suivant l'axe du corps. Le membre inférieur obéit à une puissance qui
le maintient dans l'abduction et dans la rotation externe. Enfin , bien que la
claudication se manifeste toujours du côté malade, le membre de ce côté paraît
allongé. On a attribué ces divers phénomènes de flexion de la cuisse sur le
bassin et de la jambe sur la cuisse, d'allongement, d'abduction et de rotation
du membre en dehors :
1° A l'accumulation d'un liquide dans la capsule articulaire ;
2° Au relâchement du ligament rond, résultant d'une accumulation du
liquide dans la capsule ;
3º Au relâchement de la capsule articulaire qui, abreuvée d'une humidité
abondante, n'oppose plus assez de résistance et donne lieu à l'allongement du
membre;
…
Quote pp. 109-110.
Lorsque, en effet , le fémur est porté dans l'adduction, la tête de cet
os décrit dans le cotyle un trajet qui la porte de dedans en dehors ; abaisse.
son côté externe, et lui fait dépasser le rebord libre du bourrelet ; élève son
côté interne et le fait s'enfoncer vers le fond du cotyle, et place le côté
interne du col au niveau d'un plan un peu supérieur à celui qu'occupe le point
correspondant du bourrelet cotyloïdien. Nous avons vu que ce nouvement avait
pour conséquence de tendre le ligament rond, de l'appliquer exactement dans
l'arrière-fond de la cavité cotyloïde et de déprimer le peloton graisseux qui
l'accompagne. Bref, dansl'adduction , les surfaces articulaires sont fortement
pressées les unes contre les autres. Supposons maintenant un fluide épanché
dans la capsule : à mesure que le côté interne du col s'élèvera en se portant
vers le fond du cotyle, le fluide suivra le côté interne du col , et baiguera
la paroi correspondante à l'acétabulum ; mais, à mesure que, par un retour vers
l'abduction, le côté interne de la tête fémorale s'abaissera vers le bord
correspondant de la cavité cotyloïde, à mesure aussi le liquid chassé devant
elle reprendra sa situation première dans la capsule.
Quote pp. 116-117.
De toute nécessité , il faudra, pour l'accomplissement du phénomène annoncé,
que la sécrétion morbide, qui doit s'accumuler dans l'interligne , prenne sa
source à la surface des cartilages d'encroûtement, ou bien au repli si mince,
si atténué de la séreuse qui facilite le glissement du ligament rond et de son
paquet adipeux. Or, nous le demandons : n'est- ce pas abuser de l'induction que
de prétendre restreindre à ce repli séreux un état pathologique quel qu'il
soit, mais susceptible de frapper la synoviale articulaire ? Ou le repli dont nous
parlons reste sain, et alors il ne peut être la source d'une hypersécrétion ;
ou la synoviale capsulaire ne manquera pas de participer à l'influence orbide.
Dans cette dernière occurence, l'abondance de l'épanchement fourni par la
synoviale si vasculaire qui tapisse la capsule, l'emportera tellement sur celle
du liquide interposé aux surfaces articulaires , qu'il est à peine besoin de
mettre en parallèle l'intensité comparative de leur pression en sens inverse.
Quote pp. 130.
Quelque ressemblance qu'on ait pu constater entre la cavité cotyloïde du
côté malade et celle du côté sain , il eût été curieux de savoir d'une manière
précise ( une courte expérience comparative eût suffi ) si la capacité des deux
était exactement la même.
La capsule, un peu rouge à sa face interne, est plus mole et plus
épaisse que celle du côté opposé. Le bourrelet cotyloïdien est aussi moins
ferme, surtout en haut et en arrière , où s'applique la tête fémorale. Il est
affaissé, et le doigt sent au-dessous la saillie osseuse du sourcil cotyloidien
. Le ligament rond est allongé, aplati, mais existe.
Quote pp. 131.
On le voit, non-seulement la luxation est incomplète , mais jusqu'à
présent elle est même assez peu avancée . Autre point important ; c'est
précisément en haut et en arrière, à l'endroit où le bourrelet cotyloïden est
ramolli et déprimé, à celui aussi où le sourcil osseux échancré offre , dans
l'état normal, une saillie moindre, que la tête de l'os tend à glisser hors de
sa cavité naturelle. Nous reviendrons sur ces faits ; nous nous bornons à en
prendre acte.
Le ligament rond vient s'insérer au fond de cette rainure. Une autre
dépression plus large, plus superficielle, règne sur la partie supérieure de la
circonférence de la tête du fémur; elle paraît due à un amincissement du
cartilage diarthrodial dans ce point. En comprimant fortement la tête vers son
sommet, on sent qu'elle s'affaisse ; ce qui fait présumer une altération
intérieure démontrée par une coupe verticale qui passe en même temps par le
grand trochanter. Cette coupe, comparée à une semblable pratiquée sur l'autre fémur,
fait voir le col et le grand trochanter sains . La tête est altérée, sa
coloration est plus foncée, ses cellules plus larges renferment un liquide
noirâtre. Le scalpel y pénètre avecfacilité; mais cette altération est bornée
au sommet dans le point correspondant à la rainure dont nous venons de parler.
Quote p. 139.
Nous ferons remarquer que, malgré la présence du liquide entre les
surfaces articulaires ; malgré la destruction presque complète du ligament rond
qui atteste encore mieux la présence de ce produit morbide ; malgré la présence
d'un liquide dans l'intérieur de la capsule, on n'a remarqué aucun allongement
du membre, ni pendant la vie ni après la mort.
Quote p. 140.
2º Dans l'énumération que nous avons faite des motifs allégués pour
expliquer l'allongement, celui qui tient le second rang , le relâchement du
ligament rond, resultant d'une accumulation de liquide, nous en fournit dès
l'abord un exemple.
Quote p. 152.
« Il n'est pas à ma connaissance, dit Boyer (1) , qu'on ait eu
l'occasion de constater l'état des parties dans les commencements de la maladie,
époque où elle n'est pas encore mortelle ; mais il est probable qu'alors le
cartilage qui tapisse la cavité cotyloïde, celui qui recouvre la tête du fémur,
le ligament rond et surtout la glande synoviale, sont gonflés, et que le
gonflement , en détrui sant les proportions qui doivent exister entre la pro
fondeur de la cavité cotyloïde et le volume de la tête du fémur, donne lieu à
l'allongement du membre que l'on observe toujours ou presque toujours dès le
principe de la maladie. »
(1 ) Boyer, Traité des maladies chirurgicales, t . IV, p . 310. Paris , 1818 .
Quote pp. 162-163.
20° et 21° Morgagni signale encore , et cela dans la même phrase, deux
causes parfaitement dissemblables de l'allongement la paralysie des muscles et
des tendons, et la contracture de ces mêmes muscles , occasionnées par la douleur.
Pour montrer jusqu'à quel point Morgagni, sur ce chapitre , entendait ne
point sortir du champ de l'hypothèse, il n'y a qu'à rappeler la diversité et le
disparate de ses suppositions successives. L'accumulation d'un liquide dans la
capsule, le relâchement du ligament rond, le développement d'une tumeur
résistante qui remplit le bord de la cavité cotyloïde, quelques défauts dans le
fond de la cavité, le décubitus longtemps prolongé, le poids du membre, la
paralysie , enfin , et la contracture des muscles , telles sont les nombreuses
considérations qu'il fait intervenir tour à tour pour expliquer les altérations
de longueur.
Quote p. 196.
En luxant le fémur en haut et en dehors, le raccour cissement est
beaucoup plus manifeste ; il varie suivant le degré de déplacement. Lorsque la
luxation est incomplète, saus qu'il y ait destruction des os, la tête du fémur
appuyant sur le bord de la cavité cotyloïde , vers le milieu de l'échancrure
postérieure par la depression qui donne attache au ligament rond, le
raccourcisse ment est égal à la hauteur du rayon fémoral, c'est-à-dire environ
25 millimètres. Lorsque la luxation est o complète, le raccourcissement
augmente à mesure que l'os déplacé s'élève dans la fosse iliaque.
Quote p. 308.
Le ligament rond se déchirait facilement, en conséquence de l'ulcération
qui l'avait envahi vers la partie où il prend son insertion à la cavité
cotyloïde. Les os avaient leur texture et leur dureté naturelles . L'articu
lation ne renfermait point de pus. On observa que la surface ulcérée de la
cavité correspondait à celle du fémur, car ces surfaces étaient restées dans un
contact fixe, le malade ayant toujours gardé la même position.
Quote pp. 321-322.
2' Altérations des parties molles.
Parlerons- nous des altérations du paquet adipeux et du ligament rond?
Ce qui a été dit dès le début de ce travail, touchant la nature des lésions
dont ces organs sont susceptibles , montre l'importance secondaire que nous
concédons à leur état pathologique. La période ultime de la maladie d'ailleurs
les respecte peu. Infiltrés, ramollis, déchirés, ils ne tardent pas à
disparaître, et d'ordinaire il n'en reste aucun vestige.
Quote pp. 329-331.
Section de la capsule orbiculaire un liquide séropurulent, fluide , au
sein duquel nagent des flocons de matière caséeuse, blanchâtre, semi- concrète,
s'écoule en abondance. On reconnaît à la coupe, un épaississement notable du
ligament fibreux. La surface synoviale qui double sa paroi profonde est elle
-même épaissie ; elle a perdu son poli , et offre çà et là des marbrures
noirâtres. Surfaces articulaires : il n'existe plus aucun vestige ni du ligament
rond, ni des cartilages ; la tête fémorale (fig. 17) , réduite au tiers de son
volume, présente une surface bosselée, inégale ; elle occupe l'arrière- fond de
la cavité cotyloïde ; la capacité de celle-ci offre une notable augmentation
(fig. 18).
Les deux surfaces osseuses sont imprégnées d'un enduit opaque de couleur
jaunâtre ou grise. Les aréoles du tissue spongieux sont pénétrées de cette
matière, qui leur est assez adhérente pour résister à un filet d'eau.
L'arrière- fond de la cavité cotyloïde est le siége ( fig . 19) d'une
perforation irrégulièrement triangulaire, de 3 centimètres sur 2 centimètres de
diamètre. Les faisceaux charnus de l'obturateur interne s'appliquent exactement
contre cette perforation. Le tissu de ce muscle est intact . On constate d'une
manière absolue l'absence de fusées purulentes dans la cavité pelvienne.
Quote p. 390.
A l'autopsie, on trouva un pus grumeleux dans l'articulation de la hanche. La surface interne de la capsule était tapissée par une exsudation membraneuse. Il y avait une destruction partielle du ligament rond ; les cartilages étaient ramollis, et le fond de la cavité cotyloïde érodée.
External links
Martin F, Collineau AC. De la coxalgie: de sa nature, de son traitement.
Paris: A. Delahaye, 1865. books.google
Authors & Affiliations
Ferdinand Martin (1795-1866.) доктор медицины. wellcomecollection.org
Alfred Charles Collineau (1832-
) доктор
медицины.
wellcomecollection.org
Keywords
ligamentum capitis femoris, ligamentum teres, ligament of head of femur,
anatomy, blood supply, vascular conductor, pathology
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