P.N. Gerdy, in his experiment, discovered tensioning of the ligamentum
capitis femoris (LCF) during thigh adduction. At the same time, it was noted
for the first time that the consequence of LCF tension during hip adduction is
a downward and lateral displacement of the femoral head. Normally, this
mechanism provides unloading of the upper articular surfaces when supporting
one leg (see 1874SavoryWS).
The translation from French was done in collaboration with ChatGPT 3.5.
Gerdy PN. Physiologie
médicale, didactique et critique. T. 1. Paris: Librairie de Crochard, 1833. [fragment] |
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Quote pp. 551-554 |
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L'inclinaison de la cuisse en dehors, que l'on nomme son abduction,
est un mouvement assez étendu, mais qui pourtant ne permet pas à la cuisse de
se placer perpendiculairement à sa direction verticale. Les batteleurs
peuvent se reposer sur un plan horizontal, les cuisses écartées en sens
opposé. Dans l'inclinaison de la cuisse en dehors, la tête du fémur glisse de
haut en bas dans la cavité cotyloïde, et se meut autour d'une ligne qui la
traverse d'avant en arrière. Cependant, la capsule ligamenteuse se relâche
par en haut, se tend par en bas, menace de se rompre, et la tête du fémur de
se luxer dans ce sens mais le ligament inter-articulaire, qui s'est relâché
dans ce mouvement parce que son attache supérieure s'est rapprochée de l'attache
inférieure, se pelotonne dans la grande échancrure de la cavité cotyloïde, et
il concourt à arrêter le mouvement du fémur, par le seul relief qu'il fait
sur la tête de cet os. Ce relief concourt à borner ce mouvement, en
s'accrochant pour ainsi dire contre le bourrelet qui convertit en trou la
grande échancrure du bord de la cavité cotyloide. Et qu'on ne croie pas qu'il
y ait rien de supposé dans cette explication! Je me suis assuré de
l'exactitude de ce fait sur le cadavre, en emportant la partie antérieure de
l'articulation pour étudier ensuite ce qui se passe dans son intérieur
pendant ses mouvemens. Les agens de l'abduction de la cuisse sont le tenseur de l'aponévrose
fémorale, les muscles fessiers et pyramidal de la cuisse. Les muscles qui résistent à ce mouvement sont le grèle interne, le
pectiné et les adducteurs. Mais la jambe et le pied prolongent plus loin la
résistance par leur poids. Or, comme le fémur s'appuie toujours dans la cavité cotyloïde, il
forme encore un levier du troisième genre. Dans cet effort, on voit toujours
se dessiner le plan du tenseur de l'aponévrose
fémorale, en dehors de la hanche, et l'aponévrose fémorale faire sentir en
dehors du genou une sorte de corde tendineuse qui aboutit à un tubercule
antérieur et externe du tibia. Il n'y a cependant point de tendon en cet
endroit. Cette apparence tient à une disposition variable que j'ai décrite
dans mon Anatomie des formes, à l'occasion de celle du genou. Dans l'inclinaison
de la cuisse en dedans, mouvement que l'on nomme son adduction, le fémur se
porte en dedans et croise la cuisse opposée. Et si nous supposons qu'il la
croise en passant par devant, alors la tête de cet os glisse de bas en haut
dans la cavité cotyloïde, en tournant autour d'une ligne qui la traverserait
d'avant en arrière et un peu en bas. Par ce mouvement, la tête du fémur
entraîne en haut l'extrémité supérieure du ligament inter-articulaire qui,
retenu par en bas, au bord même de sa cavité cotyloïde, se tend bientôt, par
suite se redresse, et, si le mouvement continue, repousse le fémur hors de sa
cavité articulaire, à-peu-près par le même mécanisme qu'il en serait repoussé
si l'on tendait avec une force suffisante une corde qui, fixée au bord de la
cavité cotyloïde, la traverserait d'un côté à l'autre par le milieu de sa
largeur. Vous pouvez vérifier ce fait en emportant avec la scie la partie
antérieure de l'articulation coxo-fémorale. En poussant alors le fémur dans
l'adduction, vous verrez le ligament inter-articulaire détacher malgré vous,
de haut en bas, la tête de l'os de la surface de sa cavité, et détruire une
première résistance à la luxation du femur en haut et en dehors, je veux dire
l'adhérence des deux surfaces humides qui ne peut être détruitc que par un
assez grand effort. Le fémur chassé de sa cavité, le ligament
inter-articulaire et la partie supérieure de la capsule ligamenteuse
coxo-fémorale sont obligés de soutenir le poids du corps, sans le secours
tout puissant du bord supérieur de la fosse cotyloïde, et si alors l'action
du poids du corps se trouve augmentée par la vitesse d'une chute, ces
ligamens peuvent se rompre, et la luxation en haut et en dehors en être la
suite immédiate. C'est en effet par
ce mécanisme que survient cet accident. Si, à ces premières observations sur
le mécanisme des luxations en haut et en dehors, vous ajoutez que les
mouvemens d'adduction sont peu étendus comparativement à ceux d'abduction,
vous comprendrez facilement qu'il doit se rencontrer plus de causes pour
pousser la cuisse dans une adduction excessive, et dès lors vous comprendrez
pourquoi les luxations du fémur en haut et en dehors sont moins rares que
celles qui se font en bas et en dedans. Cependant la
saillie, plus considérable du bord supérieur de la cavité cotyloïde, la plus
grande épaisseur de la capsule ligamenteuse en haut qu'en bas, la résistance
du ligament inter-articulaire, le peu d'étendue de l'adduction de la cuisse,
des dispositions tout opposées pour la partie antérieure et inférieure de
l'articulation et des mouvemens d'abduction beaucoup plus étendus que ceux
d'adduction, rendent encore inexplicable aux praticiens les plus distingués
la rareté comparative des luxations en bas et en dedans; mais il me paraît
évident, d'après ce que j'ai dit du mécanisme des mouvemens du fémur: 1°. Que
la saiilie du bord supérieur de la cavité cotyloïde ne peut s'opposer à la
luxation en haut et en arrière, puisque la moindre adduction de la cuisse
fait sortir la tête du fémur hors de sa cavité articulaire; 2°. Que la
résistance du ligament inter-articulaire et de la partie supérieure de la
capsule ligamenteuse, ne saurait soutenir seule le poids du corps, augmenté par
toute la vitesse d'une chute. Quant au peu d'étendue de l'ad- duction, cette
circonstance favorise la luxation en haut et en dehors ainsi que je l'ai
démontré. Je me crois donc fondé à trouver l'explication de la fréquence des
luxations en haut et en dehors, dans le mécanisme des mouvemens du fémur, que
je viens d'exposer, et dans la fréquence des causes qui peuvent porter le
fémur dans une adduction foreée. |
The outward tilt of the hip, known as abduction, is a relatively broad
movement, yet it still does not allow the thigh to align perpendicular to its
vertical direction. Jugglers can lean on a horizontal plane, spreading their
thighs in opposite directions. During outward tilting of the hip, the head of the femur slides up and
down in the acetabulum and moves around a line that crosses it from front to
back. However, the ligamentous capsule relaxes from above, stretches from
below, threatening to tear and dislocate the head of the femur in this
direction, while the intra-articular ligament, which relaxes during this
movement because its upper attachment has moved closer to the lower
attachment, nestles into the large notch of the acetabulum and contributes to
stopping the movement of the femur, solely through the relief it creates on
the head of this bone. This relief helps to limit this movement, so to speak,
by pressing against the ridge [acetabular labrum?]
that turns the large notch on the edge of the acetabulum into a hole. And let
no one think that anything is assumed here! I confirmed the accuracy of this
fact on a cadaver by removing the front part of the joint to study what
happens inside it during its movements. The agents of thigh abduction are the tensor fasciae latae muscle, the
gluteal muscles, and the piriformis muscle of the thigh. The muscles that oppose this movement are the gracilis, pectineus, and
adductors. However, the leg and foot continue to resist further due to their
weight. Since the thigh always rests in the acetabulum, it forms a third-class
lever. In this effort, one can always observe the involvement of the tensor
fasciae latae outside the thigh, and the fascia lata is palpable outside the
knee as a sort of tendinous cord that terminates at the anterior and lateral
tubercle of the tibia. However, there is no tendon here. This appearance is
due to a variable structure that I mentioned in my "Anatomy of
Forms" regarding the structure of the knee. During medial tilting of the thigh (a movement called adduction), the
femur shifts medially and crosses the opposite thigh. And if we assume that
it crosses it by passing in front, then the head of this bone slides up and
down in the acetabulum, rotating around a line that would cross it from front
to back and slightly downward. By this movement, the head of the femur pulls
up the upper end of the intra-articular ligament, which, held from below at
the very edge of its acetabular cavity, soon stretches, then straightens, and
with further movement pushes the femur out of the joint cavity almost by the
same mechanism as if it were pushed backward with sufficient force a rope,
which, anchored at the edge of the acetabulum, would pass through it from one
side to the other through its middle. You can verify this by removing the
front part of the hip joint with a saw. Then, by directing the femur into
adduction, you will see how the intra-articular ligament involuntarily
separates the head of the bone from the surface of its cavity from top to
bottom and destroys the initial resistance to dislocation of the femur,
displacing it upwards and sideways, I mean the adhesion of two wet surfaces,
which can only be destroyed by applying quite a large force. The femur,
brought out of the acetabulum, the interarticular ligaments and the upper
part of the hip joint capsule are forced to support the weight of the body
without the almighty support of the upper edge of the acetabulum, and if at
this moment the action of the weight is increased by the speed of the fall,
these ligaments can tear, and dislocation upward and to the side will be the
immediate result. Indeed, this is precisely the mechanism by which this incident occurs.
If to these primary observations about the mechanism of upward and outward
dislocations we add that the movements of adduction are smaller compared to
abduction, then it is easy to understand that there must be more reasons for
forcing the hip into excessive adduction, and therefore understand why hip
dislocations up and out are less rare than those that occur down and in. However, the more prominent protrusion of the upper edge of the
acetabulum, the greater thickness of the ligamentous capsule at the top
compared to the bottom, the resistance of the intra-articular ligament, the
limited movement of thigh adduction, opposite locations for the anterior and
inferior parts of the joint, and the wider movements of abduction compared to
adduction further complicate the understanding for even the most experienced
practitioners regarding the relative rarity of dislocations downwards and
inwards. However, in my view, based on the mechanism of thigh movements that
I have just outlined: 1°. The protrusion of the upper edge of the acetabulum
cannot resist dislocation upwards and backwards, since even slight adduction
of the thigh removes the femoral head from its joint cavity; 2°. The
resistance of the intra-articular ligament and the upper part of the
ligamentous capsule cannot independently withstand the weight of the body
increased by the speed of falling. As for the limited movement of adduction,
this characteristic contributes to dislocation upwards and outwards, as I
have shown. I therefore believe that
the explanation for the frequency of upward and outward dislocations is to be
found in the mechanism of movement of the hip which I have just outlined, and
also in the frequency of causes which may force the hip into forced
adduction. |
Gerdy PN. Physiologie médicale, didactique et critique. T. 1. Paris: Librairie
de Crochard, 1833. [books.google]
Authors & Affiliations
Pierre Nicolas Gerdy (1797-1856) was a French surgeon, anatomist, pathologist and physiologist, professor with the Faculty of Medicine in Paris. wikipedia.org
Portrait of Pierre Nicolas Gerdy (unknown date) The author of the image is Maurir; engaved by Rosselin; Original in the wikimedia.org collection (CC0 – Public Domain, no changes) |
Keywords
ligamentum capitis femoris, ligamentum teres, ligament of head of femur, ligament inter-articulaire, anatomy, physiology, role, significance
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